Interrogé hier soir au journal télévisé de France 2, le directeur de la revue spécialisée "Ciel et espace" indiquait que la Bretagne pouvait être une zone d'impact du satellite américain qui doit s'écraser sur terre, ce vendredi entre 18 h et minuit. Il se basait sur les estimations des trois ultimes orbites de l'engin spatial. Un crash dans le Pacifique semble plus probable, avec peut-être un passage au-dessus de Perpignan.
Où va tomber le satellite américain "Upper Atmosphere Research" ? La Nasa a prévenu que l'engin spatial devait retomber sur terre ce vendredi, entre 18 h et minuit en précisant que l'Amérique du Nord ne serait pas concernée. Pour le reste, mystère. La zone d'impact devrait se situer entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud, c'est-à-dire sur la partie la plus peuplée de notre planète. La Nasa promet des précisions dans la journée mais indique que le lieu précis ne sera connu que quelques minutes avant l'impact.
Bretagne ou Sud de la France
Hier soir, le directeur de la revue spécialisée "Ciel et espace" dressait plusieurs hypothèses sur le plateau du JT de France 2. En se basant sur les trois probables ultimes orbites du fameux satellite, Alain Cirou évoquait deux zones françaises éventuellement concernées par le phénomène. La région de Perpignan tient la corde. Elle est sur l'avant-dernière orbite des modèles établis qui prédisent plutôt un impact dans le Pacifique. Mais si ces prévisions se confirmaient, le satellite traverserait peut-être le ciel du Sud de la France avant de s'écraser. Alain Cirou a également évoqué la Bretagne qui serait sur l'orbite suivante du satellite. La trajectoire établie passe au-dessus de la Manche. Plus d'informations dans le courant de la journée.
1 chance sur 3.200
Y a-t-il un danger ? La Nasa se veut rassurante. Elle répète que le risque "est extrêmement faible" qu'un humain sur les quelque sept milliards qui peuplent la Terre soit touché par un des 26 morceaux du satellite qui devraient survivre à la rentrée dans l'atmosphère. Il y a une chance sur 3.200 que quelqu'un, quelque part dans le monde, soit frappé par un de ces débris. "Par comparaison, les chances de toucher 6 bons numéros à l'Euromillion avoisinent 1 sur 13 millions", s'amuse la revue "Ciel et espace".
Source : Le site du Télégramme