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 Le Cailar, capitale de la Petite-Camargue

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zubule
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zubule


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Date d'inscription : 11/01/2011
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MessageSujet: Le Cailar, capitale de la Petite-Camargue   Le Cailar, capitale de la Petite-Camargue Icon_minitimeDim 20 Fév - 9:32

Le Cailar est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Son code postal est 30740.
La superficie du village du Cailar est de 30, 01 km².

Étymologie : Témoignage de la vie médiévale, ce nom de lieu rappelle la présence d'un château fort. Le latin "Castellum" est présent dans toute la France, comme il est présent dans notre département, il a donné avec le suffixe -are : Le Cailar (Castellare en 1018). Le Castellus de 675 confirme la réponse : il s'agit ici d'un château.

Les communes de Vauvert, Saint-Laurent-d'Aigouze, Aimargues, Codognan et Vergèze sont limitrophes à la commune du Cailar. Ses habitants s'appellent les Cailarens et Cailarennes.

Le Cailar est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle Camargue.

Le site d'habitation de Le Cailar est très ancien. Il s'y déroule actuellement des fouilles archéologiques mettant au jour de nombreux vestiges d'influences grecque et celtique, remarquables par leur singularité, datant du Ve au IIIe siècle av. J.-C.. Il comporte également un autre site de fouilles, dit "des Clochettes" où a été retrouvé du matériel préhistorique. Dans le passé, le village était plus proche des rives du Rhône (dont le lit a varié avec les siècles) et était quasiment au bord de la mer, à laquelle on accédait par une lagune aujourd’hui ensablée. Pour mémoire, il en est distant aujourd'hui d'une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau (avec l’ensablement, le littoral a pris sur la mer qui s’est donc « éloignée »)... Cet emplacement privilégié, ajouté à sa situation au confluent de deux cours d'eau drainant l’arrière-pays, le Vistre et le Rhôny, en fait un endroit stratégique qui suscitera très tôt un intérêt pour les populations autochtones. Dans l'antiquité, il subira l'influence grecque et rhodienne jusqu'à devenir un petit comptoir, c’est-à-dire un port destiné à la pêche et aux échanges commerciaux qui comptera près de 5000 habitants (contre 2300 aujourd'hui environ), d'où l'importance quantitative des vestiges retrouvés.

Peuplé vers le IIIe siècle av. J.-C. par les Volques Arécomiques, une tribu celto-germanique, il subira ensuite l'influence latine. On ne compte plus les bornes et traces de présence romaine et gallo-romaine dans cette région traversée à cette époque par la Via Domitia, une des principales voies romaines de circulation. Au Moyen Âge, le village, proche de la célèbre abbaye de Psalmodie et situé non loin de Saint-Gilles (un des hauts lieux religieux de l'époque en France où est né le pape Clément IV) se trouve sur une route régulièrement empruntée par les pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques de Compostelle (la Via Tolosane). C'est donc un site notable dont on trouve la trace dans des documents du VIIe siècle (Viguerie d'Aigues-Mortes, diocèse de Nîmes, archiprêtré d'Aimargues).

La région subira également à cette époque l'influence des Sarrazins, venus du sud, qui y font des raids réguliers pendant plus de cent ans. À l'opposé, elle connaîtra les conséquences des remous provoqués par Simon de Montfort en 1209 durant la croisade des albigeois qui voit les seigneurs du nord prendre l'ascendant sur ceux du sud. Cette campagne militaire signe le déclin de la Maison Trencavel, dont dépend alors la vicomté de Nîmes, dont dépend lui-même Le Cailar. En 1212, les Bermond d'Anduze en prennent le contrôle et ajoutent à leurs titres celui de "baron du Cailar".

Les guerres féodales continuent et, en 1382, le château primitif est incendié par les Tuchin de Beaucaire. Après diverses péripéties, le fief passera au XVIe siècle, par le jeu des alliances, aux Baschy d’Aubais. À la révolution, il ne reste déjà plus que des traces du château féodal, qui était probablement situé à l'emplacement des arènes actuelles, sur le point culminant du village et qui fut détruit définitivement par le prince de Condé en 1628 durant les guerres de religion. Seul le nom de celui-ci (qui vient de castellum = château, transformé en Cailus, Cayla, Chayla, Quila en occitan et enfin Cailar) gardera le souvenir de cette importante place forte.

Après la Première Guerre mondiale suivra une période de déclin relatif qui verra la population du village tomber à environ 1000 personnes dans les années 1960, notamment à cause des grandes crises viticoles de la fin du 19ème et du début du 20ème, pour remonter depuis grâce à un nouvel élan économique, dû notamment à l'essor du tourisme de masse.

Les armes du Cailar se blasonnent ainsi :
D'argent au saule de sinople.


L'actuelle maire du Cailar est Mme Reine Bouvier (DVG) depuis mars 2001. Elle est également présidente de la communauté de communes de Petite-Camargue et du syndicat de préservation des traditions camarguaises.

La commune du Cailar fait partie de la communauté de communes de Petite-Camargue (siège Vauvert) et du canton de Rhôny-Vidourle, dont le siège est Aimargues.

Le village possède une très belle église romane, l'église Saint-Etienne, dont certaines parties datent des XIe et XVIIe siècles (elle a en effet été incendiée plusieurs fois, notamment pendant la guerre des camisards, en 1705 par le chef camisard "Catinat", puis reconstruite). Saint-Louis s'y est probablement recueilli en 1248 avant son départ vers le port d'Aigues-Mortes et la 7e croisade. Elle est classée à l'inventaire des monuments historiques ainsi que les arènes pour jeux taurins (les "courses camarguaises" notamment), très typiques de la région. La mairie est installée dans un bâtiment du XVIIIe siècle, ancienne caserne des dragons du Roi. Elle fut construite au début du XVIIIe, suite à la guerre des Camisards pour aider à "pacifier" la région. À voir également le temple ainsi que l'originale et imposante tour de l'horloge coiffée d'une toiture qui n'est pas sans rappeler quelque campanile de Vénétie ...

Fait singulier, il y a dans ce village un centre d'art, le Cercle d'art contemporain du Cailar qui présente depuis 1988 des créations relatives à l'identité culturelle du village et le taureau de Camargue. Installé à proximité des arènes, dans une maison vigneronne du XIXe siècle "la Maison Mathieu", le Cercle d'art a fait créer et exposer plus de 140 artistes contemporains émergents ou de haut niveau, dont Jean Le Gac, Valery Koshlyakov, Claude Viallat, Hervé Di Rosa, Robert Combas, Gilles Aillaud, Jean-Michel Alberola, Pentti Sammallahti,...

Depuis 1996, à l'initiative de Jean-Marie Bénézet, fondateur du Cercle d'Art Contemporain du Cailar, le village s'est doté d'une signalétique hors du commun, réalisée par l'artiste François Boisrond. Mise en place par les commerçants du village, dans le cadre d'un programme de la Fondation de France, elle signale l'ensemble des commerces, artisanats et lieux publics du village.

Parmi les lieux à citer, à titre de curiosité, figurent plusieurs tombes d’un caractère particulier. Ce sont, en effet, des taureaux cocardiers qui y reposent, la population du village ayant décidé d’honorer leurs qualités de bravoure exceptionnelles lors de leurs participations aux courses camarguaises. La plus visible est celle du taureau Le Sanglier, de la manade Fernand Granon (années 1920-30), qui trône à l’entrée du village. Plus discrète, la tombe du taureau Le Cosaque, de la manade Lafont (années 1950), se trouve dans les près.

Dans le village, on trouve également une maisonnette propriété de la famille Baroncelli-Aubanel, qui fut, avec le Marquis Jacques de Baroncelli notamment, une des familles importantes de la petite Camargue.

À l'extérieur du village, on aperçoit la Tour d'Anglas, ancienne tour d'octroi en direction de la mer, datant du XIVe siècle qui est très bien restaurée. Elle doit son nom au comte François-Antoine de Boissy d'Anglas, noble d'origine protestante et figure de la révolution française.

On note également la présence du mas "Les Hourtès", ancienne propriété de Marie-Laure de Noailles, qui comporte de nombreux éléments décoratifs remarquables, dont, entre autres, une verrière réalisée par le sculpteur César et des tapisseries art and craft signées William Morris. C'est actuellement la résidence de l'ancien manadier Jean Lafont, dont on peut voir, non loin de là, le futur mausolée, sculpture de l'artiste Jean-Michel Othoniel à qui l'on doit l'entrée de la station de métro parisienne Palais-Royal-Musée du Louvre.

Outre les monuments, le site est particulièrement remarquable par sa situation exceptionnelle en petite Camargue et l'aspect préservé de ses alentours, partagés entre les prairies où paissent les taureaux et chevaux sauvages et les marécages (marais de la Souteyranne par exemple) à la flore et faune très diversifiée. C’est au Cailar que sont apparues, au XIXe siècle, les premières manades (troupeaux d’élevage en semi liberté) de taureaux exclusivement réservés à la course camarguaise. Cette pratique s’est développée grâce à la survivance d’un droit féodal, le "droit d’esplèche " : une jouissance à titre gracieux des terres non cultivées, par les habitants du village, pour y faire paître les troupeaux. C’est aujourd'hui encore le village qui comporte le plus grand nombre de ces élevages prestigieux, d'où son surnom de Capitale de la petite Camargue. Au fil des ans, de nombreux cinéastes sont venus profiter de ces multiples atouts avec, dans leur sillage, des acteurs tels que : Alain Delon, Charles Vanel, Pierre Clémenti, Balthazar Clementi, Carole Bouquet, Gérard Depardieu, etc. Sensibles au charme du village, plusieurs personnalités des arts et de la culture y résident également une partie de l’année, parmi elles : Sophie Calle, Pierre Combescot, Hector Bianciotti, Yann Dumoget, Jean Lafont…
Source : wikipedia
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